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dimanche 29 mars 2009

1718 Le curé de Saint-Martin de la Brasque prend du grade !

Prise de possession de la chapellenie de Noves (Noves, 14 novembre 1718)

  • Site Geneprovence.com
  • Source : Maître Jean-Baptiste ROUYER, notaire de Noves, 424E 155 f°226v
  • Texte transmis par Sébastien Avy

Prise de possession de la chapelanie sous le titre Nostre Dame de l'Assomption dans l'église & maistre autel de la parroisse du lieu de Noves pour messire Eucher ROCHE

L'an mil sept cent dix huict & le quatorzieme jours du mois de novembre avant midy pardevant le no[tai]re royal a Noves sou[ssig]ne fut present en personne messire Jean Louis DEVILLE p[ret]re du diocéze de Fréjus prieur de la chapelanie Notre Dame du Rozaire en la parroisse de Montauroux meme dioceze cazuellement en ce dit lieu de Noves procureur spécialem[en]t fondé de messire Euché ROCHE prè liscentié ez droiz canonique & civil & en sainte Theologie ancien grand vicaire & official de Bonioux vicaire & recteur perpetuel de l'églize parroissialle de S[ain]t Martin de La Brasque lequel en lad[ite] quallitté de ainsi qu'il nous a fait apparoir par l'extrait de sa procuration remie par M[aître] LAFOUREST no[tai]re le vingt quattre sep[tem]bre dernier duem[ent] con[tro]llée ainsi qu'est mentioné aud[it] extrait lequel en lad[ite] quallitté de procureur nous a exposé que led[it] messire ROCHE ayant été pourveu de la chapelanie sous le titre Notre Dame de l'Assomption dans l'église & m[aitr]e autel de cette paroisse de Noves comme apert par la bule & provisions canoniques obtenues de M[onsei]g[neu]r le Vice Légat d'Avignon le douze du mois d'aoust dernier duement annexée par permission de nos seig[neurs] du Parlem[en]t tenant la chambre des vacations en cette province le vingt sept dud[it] mois de septembre & le forma dignum accordé par messire Arnaud de GUEYDAN pretre prevot de l'églize S[ain]t Didier dud[it] Avignon a ce deputté par M[onsei]g[neu]r l'Archevesq[ue] d'Avig[non] le neufvieme octobre aussi dernier le tout duement sellé & signé ainsi qui nous a appareu par l'exibition des pieces ensuitte retirées par led[it] messire DEVILLE, vaccant laditte chapelanie par le decéz de messire Honnoré TOURET dernier possesseur, il luy importe pour l'interet de son constituant de prendre possession d'icelle a cet fin il a requis messire Jean François DEVILLE vicaire perpétuel de la paroisse de Noves de vouloir le mettre en la posse[ssi]on & nous no[tai]re d'en faire acte a quoy adherant de part & d'autre nous nous serions transportés en lad[ite] églize ou les susd[ites] pieces auroient eté presentées aud[it] messire Jean François DEVILLE desquelles ayant fait lecture d'une voix intelligible & receu la commission avec reverence il auroit pris par la main droitte ledit messire Jean Louis DEVILLE procureur susdit & conduit au devant dud[it] m[aitr]e autel ou apres avoir fait oraison les deux genoux a terre luy auroit fait l'ouvrir & decouvrir la pierre sacrée, allumer & eteindre les cierges sonner la cloche ouvrir & fermer la porte & divers autres actes de possession apres lesquels luy ayant fait preter serment au nom de son constituant ad pectus l'auroit mis en lad[ite] quallitté en reelle actuelle & corporelle posse[ssion] de lad[ite] chapelanie & de ce qui en depend circons[tan]ces & dependances aux honneurs & prérogatives y attribués ainsi que les preced et pourveus & possesseurs aurient droit luy repondant en tant que de besoin des fruis & avantages d'ycelle dont acte fait & publié aud[it] Noves en lad[ite] églize p[rese]nt messire Pierre LAPLANE p[ret]re secondaire desservant lad[ite] parroisse & messire Jean Bapt[iste] DAUMERGUES clerc ... de la ville de Marseille cazuellem[ent] aud[it] Noves temoins requis & soug[sig]ne avec lesd[its] messire DEVILLE.

DEVILLE p[ret]re et procureur, DEVILLE vi[caire], LAPLANE p[ret]re, DAUMERGUE, et moy no[tai]re ROUYER

dimanche 15 mars 2009

1857 Le pâtre de Rourabeau

San-Martin de. la Brasquo. lou 18 decembre 1857.


A MOUN CHER COUSIN RODOLPHO SERRO,
Dins toun darnier escrich m’as manda qu’un libraire
Que resto sus lou Port, numero trento-dous,
buvie faire pareisse un voulume famous
Avant la fin janvier. Siou tant pichoun rimaire
Que ti dirai.... Ti sies piqua d’hounour
Que meis doux avuglas veirien ben leou lou jour,
Miracles si fant plus; fas uno petourido
Men fichi, siou d’Oouruou.... Noun, siou de ma bastido.
Nouré SEDALLIAN.

- - -
LEIS DOUX AVUGLES.
ANECDOTO HISTOURIQUO.
Un jour (I’ia pas lontem) dous paoures malurous
En prenen soun repaou vers uno santo crous,
Avien manda quistar, per seis guido’en bas agi,
De que pousque chiquar à n’un prochi villagi;
Cadun, dins aqueou tem, abrita d’un boueissoun
S’ero a mita coucha sens lachar soun viouloun;
Quan un certen taquin, pourtant uno guyado,
En leis vesen poousas li vent à douso piado
En si doutant, lou gus, que seis uels eroun faou,
S’enarquiho doou mies et li parlo de haou.
Leis avugles d’abord, qu’avien boueno pensado
Li feroun touteis dous ben grando capelado;
Lou taquin, d’un air dous, plagnen sa pousissien:
— Braveis gens (li disie) ve, mi fes coumpassien.
(Et leis dous avuglas oousent un taou lengagi,
Cresien d’ave clavan, deis hommes lou plus sagi).
S’en lueguo d’estr’eissit v’attrouvavias chez iou,
Doou prefounch de moun couar, l’aoumarno vous fariou..
Mai viguen... Fouyens-se; per vous dounar l’estreno
Dessus n’ai ren qu’un franc, n’en voou proun pas la peno
Mai tenes, lou vaqui, vous lou partageares
Et voueli que de iou, lontem vous rappeles.
— Merci brave Moussu; refan la capelado
En cresen touteis doux que ben l’aviet beilado
Et coutent que noun sai! rétireroun la man
En si disen, cadun,l’aoutre a reçu lou franc.
Adoun, nouestre taquin, que risie testo souto,
Faguet mai lou semblant de poursuivre sa routo,
Oau bout de trento pas s’applanto, puis revent
Lou plus daize que poou, ben oou rebous doou vent;
Senso bouflar lou mot escouto ce que disoun....
Quan entenderoun plus, leis doux gros mesquinas!
Ou dooumen que de luench lou brut de seis long pas,
Counvengueroun d’abord, coumo gens que counfisoun,
Que fouriet partagear la pecetto en amis,
Toucis doux disoun de vo, n’en counvenoun en fraire,
Li manquavo d’abord ren que l’argent, pecaire!
Pamai,... Ero lou cas de li dire tampis!
Car ségur oourien pas agu tant laido affaire.
Jean à soun coumpagnoun li dis: — Douno dex soou,
— N’ai que vuech, poudi pas, li respouende Cristoou.
Jean alors li dis maï: — Eh! ben, douno la peço
lou à tu ti rendrai. — Mai perdes la cabesso
Que dises? que iou l’ai? I’a beilado qu’a tu.
Ti truffres pas de iou, uoumen lou digues plu;
Et lou sang poouc-à-poouc. li rougis la figuro,
Lou proumier mot que dis es per l’aoutro uno injuro
Que riposto subran: — Ah m’appelles fripoun!
Douno-mi meis dex soous, ooutramen moun bastoun
Va, dins un soulet coou, ti coutregear l’esquino....
— Ai lou miou, dis Cristoou, per ti coupar la mino,
Bougre de capounas, oouras uno lissoun....
Lou taquin coumpletet! Piquo Jean doou bastoun.
Et Jean dis à Cristoou: — Foou qu’agui teis entrayos
Cristoou dis: — Sera tu que leis sourtras deis brayos.
Zou! S’empougnoun subran, coous de peds, coous de poungs.
A forço de piqua especoun seis vioulouns.
Lou gus siguet couten.... Pourtan, cregnen leis guidos
Lançavo de pertout visto deis plus soulidos,
Leis vis à n’un drayoou qu’adusien lou gousta,
S’esbino sus lou coou, car, l’aviet proun resta.
Or, vaqui leis guidouns presents à la batayo,
N’agantoun un cadun, vengue aiou, tiro, sayo,
A forço d’estarpa, d’aloungua lou cadis,
Séparoun de doux pas leis doux malugadis.
— Mai perque vous battes, ques que tron vous irrito?
— Lou soaubries coumo iou s’un moussu ero eissito,
(Diguet Jean à l’enfant) nous a douna vingt soou,
Et m’a ren remboursa toun famoux de Cristoou.
—Noun, es Jean que leis a, iou l’ai pas retirado
La peço (dis Cristoou)....—Es quaouquo talounado,
(Repliqoun leis pichots, leis fouyant sus lou coou,)
Trouvam ren...—Trouvas ren?... Eh ben! repren Cristoou, Souven-ti qu’aqueou gus
que nous mette en coulero
Es qu’aouque escapa de galero.
Nouré SEDALLlAN,
Pastre de Rourabeou.
15décembre l857.

samedi 14 mars 2009

Saint Martin de la Brasque au XV ième siècle

Saint-Martin change de propriétaire !

Nous sommes en 1409. C'est la fin d'une époque : la dame de Saint-Martin de la Brasque, Delphine de Forcalquier, veuve de Perrinet de Furnier (ou de Furno), sans doute âgée, n'a plus un sou vaillant. Son frère Bérenger, Seigneur de Buoux et de la Roque d'Espelh possède lui aussi quelques droits sur le château de Saint-Martin, mais guère plus d'argent que sa soeur. On est loin de la splendeur de leurs ancêtres, comtes de Forcalquier deux ou trois siècles en arrière !
En revanche, cela va bien pour la famille Bruni : Paul Bruni, de Carpentras, le père, est un marchand apothicaire ( ou alors un mercier ). Etienne Bruni, le fils, est licencié en médecine et petit à petit a racheté des seigneuries ou des co-seigneuries de moyenne ou faible importance auprès de nobles endettés : ainsi il est devenu devient co-seigneur de Lagnes.
En avril 1409 Delphine, engage tous ses biens auprès d'Etienne pour la somme de 130 florins. le 10 Juin, son frère Bérenger lègue à Delphine la moitié de ses rentes et services à Saint-Martin de la Brasque.
En janvier 1410, Delphine se dégage de sa dette auprès d'Etienne en lui vendant le château de Saint-Martin, les ferrages et les services attenant. Mais elle lui emprunte 70 florins supplémentaires.
Le 11 septembre , elle les lui remet à condition d'avoir le vivre et le couvert chez Etienne Bruni tout le reste de sa vie, ou alors qu'une certaine pièce du château avec une cuisine lui soit réservée ( eh oui, dans notre Castelas !) et qu'une rente de 40 florins par an lui soit remise.
Pour fixer les idées, 30 florins, c'était le prix d'un cheval, tandis qu'un armement de chevalier ( cote de maille et pièces associées...) valait 110 florins.
Mais la splendeur de la famille Bruni sera suivie d'une chute rapide. Après avoir joué un rôle de notable important pour la judicature de Carpentras, le fils Etienne est poursuvi par trois états distincts (Valréas, Carpentras, L'Isle) , le père Paul est mis en prison .. En 1419 Etienne est décédé et les trois communautés ont prélevé 1000 florins sur son héritage.

Ces informations proviennent de l'ouvrage "Le cadastre, le pouvoir et la terre" de Monique Zermer, collection de l'Ecole française de Rome.

dimanche 23 novembre 2008

Saint-Martin de la Brasque au XIIIème siècle



Nous sommes en 1253. Le village fortifié de Saint-Martin de la Brasque (castrum Sancti Martini) est situé sur la colline du Castelas. Comme celle-ci est un peu détachée des premiers contreforts du Luberon, l’on y domine toute la vallée d’Aigues. Le regard y porte bien au-delà de la Sainte Victoire, jusqu’au Pilon du Roy dans la chaine de l’Etoile, mais aussi vers Grambois et Cadenet.




On comprend donc facilement pourquoi cette colline était un lieu défensif idéal.



Le Castelas vu du chemin de Chalet Le Castelas vu du Nord


Administrativement, Saint-Martin de la Brasque est rattaché à la viguerie d’Apt; religieusement, au diocèse d’Aix, chapitre de Saint-Sauveur, et féodalement il appartient au Comté de Forcalquier qui s’étire sur la rive droite de la Durance, entre le Marquisat de Provence, et le Comté de Provence






Notre dame est Béatrice, Comtesse de Provence et Comtesse de Forcalquier, Reine de Naples, de Sicile et de Jérusalem, épouse depuis 1246 du frère de Saint-Louis, et sœur de sa femme,Marguerite, Reine de France. Du beau monde !
Béatrice a vingt-deux ans et elle a décidé de mettre de l’ordre dans les péages de son comté de Forcalquier. Ceux-ci sont fort nombreux : le Saint-Martinois qui désire passer de l’autre côté du Luberon par Vitrolles paie des droits aux lieux de Saint-Martin, de Peypin, de Vitrolles, de Cereste.S’il va vers Apt, il paie à Saint-Martin de Castillon, à Baumette. S’il se dirige vers Forcalquier, il doit payer à Carluc, à Reillane.









Celui qui va à Manosque doit payer à Grambois, à la Bastide des Jourdans, à Sainte-Marguerite, à Pierrevert. En vallée d’Aigues, on doit payer à La Tour d’Aigues, à Pertuis, à Lourmarin.. Si on remonte la Durance on paye à Sainte Tulle, à Volx, à La Brillane, à Peyruis. Le territoire est cadenassé. Cette carte des lieux est postérieure, et Saint Martin n'y apparait pas, mais elle permet de suivre les itinéraires de l'époque.


Non seulement les hommes doivent le péage, mais le passage des moutons provoque des nuages de poussière ce qui justifie le «pulvérage» , une autre taxe due aux seigneurs locaux. Celui-ci se comptait alors en deniers par trentenier de moutons (douze deniers valent un sol, vingt sols font une livre et le passage d’un trentenier de moutons coute quelques deniers).

Mais plus que nombreux, ces péages sont pour la plupart illégitimes : apparus depuis le décès du « comte Guillaume de bonne mémoire », ou alors indument augmentés, sans la caution d’un roi, d’un empereur ou d’un pape. Béatrice fait les choses méthodiquement. : elle fait recenser par des experts les péages «just e antic» et ceux qui sont apparus « sens justa e razonabla cauza et contra razon e drech e costuma ». Un certain nombre de seigneurs qui prélèvent ces péages apparemment injustes sont mis sur la sellette. Parmi ceux-ci, Mabile comtesse de Forcalquier qui prélève le péage à Saint-Martin de la Brasque. Une autre comtesse de Forcalquier me direz-vous ! eh bien oui : Mabile est la quatrième femme de Guillaume IV de Sabran, autoproclamé «par la volonté de Dieu, Comte de Forcalquier» tandis que Béatrice a reçu le comté de Forcalquier de son père le comte Raymond Bérenger. En fait les deux lignées de comtes de Forcalquier avaient fini par coexister. Mais il est certain que Saint-Martin de la Brasque avait été donné à la mère de Guillaume IV, Alix. Alix l’avait reçu de son frère, le légitime comte de Forcalquier, Bertrand II, en 1168, juste avant le départ de celui-ci pour la croisade.
Revenons à nos péages. Donc Béatrice, qui veut procéder « segon Dieu et drechura », mande un de ses docteurs en droit et un de ses bayles (administrateurs) pour déterminer si ces péages nouveaux sont justifiés par des documents ou des garanties dignes de foi. Les dits seigneurs ont jusqu’à la Noël (nous sommes aux ides d’Octobre) pour produire leurs preuves. A la suite de quoi, elle prend conseil d’une assemblée d’hommes religieux, de docteurs en droit, de juges, de prud’hommes, d’experts divers avant de trancher puis déclare valides les péages de Pertuis, La Brillane, Peyruis, Peypin et Cereste à leurs niveaux antiques. Elle reconnait des privilèges aux hommes de Forcalquier, de Montjustin, de Belmont, et de Manosque. Elle supprime tous les autres péages et pulvérages, en particulier ceux de Chateauneuf Val Saint-Donat, de Volx, de Reillane, de Saint-Martin de Castillon, de Carluc, de Pierrevert, de Sainte-Tulle, de Sainte-Marguerite, de la Tour, de la Bastide des Jourdans, de Vitrolles, de Saint-Martin de la Brasque, de Lourmarin, de Baumette, de Saint-Vincent ( sur le Jabron ) qui sont « non degutz et non drechuriers » sous peine de punition. Enfin elle réglemente sévèrement les conditions de pulvérages.

L’acte rédigé en latin est signé par une multitude de gens de toutes qualifications ( seigneurs , juges, bayles, consuls, cavaliers, drapiers , notaires ..). En 1293 l’acte sera traduit en roman, car tout le monde ne lit pas le latin, par Maitre Audebert Gauzis, qui prie de l’excuser par avance si on découvre que « non sia ben romansada josta lo latin ». Cette traduction a été consignée dans le « Livre des Privilèges de la Ville de Manosque », manuscrit datant de 1315. Elle a ensuite été retranscrite dans «Notes pour servir à l’histoire de la Provence» , par V. Lieutaud bibliothécaire de la ville de Marseille où je l’y ai retrouvée


Pour conclure : une pensée émue pour la comtesse Béatrice qui a su réduire les impôts des Saint-Martinois !

mercredi 18 juin 2008

Le temps des Ligures et des Celtes

Au matin de notre histoire, les Ligures peuplent notre coin de terre.
Ce peuple provenait d'Espagne et s'était déjà installé au X ième siècle avant Jésus Christ en Provence et en Italie, plus précisément en Ligurie.
Alors l'homme connaît déjà l'élevage, la céramique, l'agriculture , la poterie ...

On raconte qu'Héraklès (Hercule) à son retour du jardin des Hespérides dut affronter deux géants ligures dans la Crau : Albion et Bergion ...
Héraklès et les Ligures

Mais voici que vers le VII ième siècle avant Jésus Christ arrivent les Celtes. Peu à peu ils rejoignent les Ligures, les populations se regroupent, les oppida se construisent. De nouveaux types de sépulture apparaissent. Les objets caractérisant cette période sont les bracelets, anneaux, colliers, épées en bronze.
Pour en savoir plus sur les Celtes

Plus avant les noms de nos voisines cavares devaient d'ailleurs refléter cette origine celte : Aouenion (Avignon), Arausion (Orange), Ouasion (Vaison), Cabalion (Cavaillon). Le suffixe "ion" aurait alors une double signification :
Texte non disponible
Antiquités et monumens du département de Vaucluse... De [Agricole Joseph François Xavier Pierre Esprit Simon Paul Antoine] Fortia d'Urban

Pour notre part, nous appartenons à la tribu des Dexivates, une branche des Salyens.

Mais voici qu'au VI ième siècle avant Jésus Christ abordent des marins phocéens sur la côte :
Texte non disponible

Vous trouverez ici, pages 21 et suivantes, l'histoire du roi ségobrige Nann (basé à Allauch) qui donna sa fille Gyptis à Protée :
Histoire analytique et chronologique des actes et des délibérations du corps et du conseil de la municipalité de Marseille depuis le xme siècle jusqu'à nos jours De Marseille, Marseille (France)

mercredi 21 mai 2008

Charles d'Orléans

Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.

Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau.

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau.

Maurice Carême

Il y a plus de fleurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans tous les vergers ;

Plus de merles rieurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans le monde entier ;

Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon coeur,
Qu’on en pourrait donner.

Maurice Carême

samedi 17 mai 2008

Blés de printemps



"Comme le champ semé en verdure foisonne,
De verdure se hausse en tuyau verdissant,
Du tuyau se hérisse en épi florissant,
D’épi jaunit en grain que le chaud assaisonne :
Et comme en la saison le rustique moissonne
Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,
Les met d’ordre en javelle, et du blé jaunissant
Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne :"
........
Joachim du Bellay 1522 1560




Florilège de la poésie francaise

Le temps des Sarrasins

vendredi 16 mai 2008

Remerciements

Je remercie la personne qui a retrouvé mes clefs aujourd'hui et les a accrochées à la grille de la porte du cimetière.

mercredi 14 mai 2008

Fleurs, plantes et jardins

Autour de nous il y a beaucoup de manifestations ou de lieux qui permettent de profiter de la beauté des jardins.

Le 18 Mai 2008, dixième édition des Botanilles à Ansouis, sur le thème "jardins d'hier et d'aujourd'hui"

La semaine suivante, un peu plus loin, dans un cadre magnifique, sur trois jours les journées des plantes des jardins d'Albertas
Jardins d'Albertas

Un lieu tout proche, tout en harmonie :
Promenades du Château La Dorgonne

Jardins du Château Val Joanis

Jardin des plantes tinctoriales à Lauris

Jardins du Vaucluse

Sentiers Botaniques et Parcs de Vaucluse

Parcs et Jardins d'Aix en Provence