En 475, Euric, roi des Wisigoths de
Toulouse de 466 à 484, obtient par traité de l'empereur d'Occident, Julius Népos, ( qui règne de juin 474 au 28 août 475 ) qu'il lui cède
l'Auvergne contre son retrait de Provence, qui retourne à l'empire romain. Sidoine, évêque et stratège
de Clermont, qualifie ce traité de "honteux".
Léonce évêque d'Arles participe, avec ses collègues
évêques, Groecus évêque de Marseille, Basile évêque d'Aix et Fauste
évêque de Riez, aux négociations avec Euric Ier de Wisigothie à la demande de l'empereur Julius Népos. Les transactions ayant échoué, Euric Ier de Wisigothie poursuit ses conquêtes. Chilpéric Ier de Burgondie se dresse contre lui, mais doit s'incliner. En 476, Euric Ier de Wisigothie entre à Arles et Marseille. Il s'empare de la Provence et Odoacre, auto proclamé roi d'Italie, et concurrent de Julius Népos pour le titre d'empereur d'Occident, ne peut que s'incliner. Une ambassade de notables provençaux vint aussitôt protester auprès de l'empereur romain d'Orient, le byzantin Zénon, (février 474 - janvier 475, puis août 476 - avril 491) mais qu'y pouvait-il ?
Cependant Saint-Martin de la Brasque ne tomba pas chez les Wisigoths, puisque les pays au Nord de la Durance sont Burgondes, alors que ceux du Sud appartiennent à Euric.
Sources :
Histoire de la Provence, Maurice Aghulon et Noël Coulet, Editions PUF, Collection : Que sais-je ? réimpression 2007
La Fin de la cité antique et le début de la cité médiévale : de la fin du ..., Claude Lepelley
Histoire de la Provence, Maurice Aghulon et Noël Coulet, Editions PUF, Collection : Que sais-je ? réimpression 2007
La Fin de la cité antique et le début de la cité médiévale : de la fin du ..., Claude Lepelley